LA VOLTIGE À CHEVAL

KÉZAKO ?
En voltige, on se ballade partout sur le cheval, sur son dos, sur sa croupe, on court à côté de lui au galop, ce qu’on ne voit pas dans l’équitation traditionnelle. Notre façon d’aborder l’animal se fait dans la douceur, notre but est de lui donner envie de participer et de coopérer .
Un de nos principaux objectifs est que l’enseignant, les pratiquants et le cheval soient une « unité » qui « travaille » ensemble dans la bienveillance, le respect et l'encouragement.
La voltige, comme nous l’enseignons, développe :
> Le lien avec le cheval
> La conscience corporelle
> L’écoute et la concentration
> La confiance
> Le lâcher-prise
> La joie
Aucun prérequis n’est nécessaire pour pratiquer la voltige.
∞ Xénophon disait :
Le cheval est un bon maître non seulement pour le corps mais aussi pour l’esprit et pour le cœur ∞


UN PEU D'HISTOIRE
La voltige à cheval est une très ancienne discipline circassienne. Il faut remonté au XVIII° siècle pour voir apparaitre les première piste de cirque ou le cheval et acrobate évoluait en cercle c'est elle, qui a initié au XVIII° siècle, la naissance du cirque dit « traditionnel ».
En effet la piste est adapté au travail du cheval (13 m de diamètre)
La base commune de toutes les disciplines du cirque, y compris la voltige, est l’acrobatie au sol. L’acrobatie/voltige à cheval s’apparente à des disciplines circassiennes plus connues comme le fil ou la boule d’équilibre. Le point commun entre ces trois disciplines est la recherche de l’équilibre.
« Une chose immuable est que, pour comprendre et assimiler la notion d’équilibre qu’il soit sur un fil ; sur un cheval ; un monocycle ou sur une boule il faut, dans un premier temps, expérimenter le déséquilibre. »

L'APPRENTI VOLTIGEUR
L’apprenti-voltigeur à deux missions essentielles :
Écouter et sentir le rythme de son cheval partenaire et écouter son propre corps.
Le « devoir » d’un voltigeur à cheval est de rechercher la légèreté et l’agilité afin de préserver son porteur « le cheval », mais aussi de réaliser les figures avec esthétisme et justesse dans le mouvement. La recherche du rythme est commune, travailler ensemble sur « les prises de tempo » est indispensable.
La vitesse, la direction du cheval sont prises en charge par l’enseignant. L’apprenti voltigeur est harnaché et tenu par un système de longe qui amortit ou évite la chute, ce système est actionné par l’enseignant. Grâce à tous ces facteurs, le stagiaire peut ainsi se laisser aller et apprendre dans une confiance totale.
Cette discipline est également très utile pour se remettre en confiance après une chute et/ou une peur à cheval, elle sert aussi à parfaire sa position et son assiette qui est
« le liant entre le fonctionnement du bassin et le mouvement de l’animal ».



LE CHEVAL
Le cheval est un excellent compagnon stimulant la motivation, améliorant les perceptions sensorielles, l’image de soi et l’expression. Il aide l’individu dans sa pratique de la voltige à s’épanouir en « sortant de lui-même » et en se dépassant.
C’est un animal docile, qui de par sa taille impose le respect et de par sa « docilité » inspire la confiance.
Ce qui est intéressant avec cet être, est qu’il communique de façon « non verbale », ce qui nous pousse et nous apprends « à être dans l’écoute » dans « la sensation » et dans « le corps », car le cheval communique essentiellement corporellement.
Il joue un rôle de médiateur, sa présence apaise, suscite des émotions, des réactions, des interrogations. Il agit sur les plans psychomoteur, social et affectif.